Tears welled up in her eyes
J'ai froid
Je suis en état de délabrement avancé
Je pense que je vais arrêter de penser
J'écoute unbreakable Scorpions
J'ai envie de calme
Il faudrait que je trouve un sens à tout ça
- - Films, Musiques, Livres ...**
- - Ma vie ... inintéressante ?
- - Place for my mind
- - émOtiôN °°
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Révoltée par la passivité
De vos esprits philistins
Blottie dans l’obscurité
Elle serre les poings
- Tilt: lol, c'est gentil! alors à bientôt ;)
- Marta: Me revoilà!
- Tilt: loool, rapiiiide !!!
- Marta: ch'ais pas si je suis rapide, lol mais en tous les cas me re-revoilà! J'ai vu que tu étais allée au concert de Saez... Rhaaaa c'est pô juste!
- Tilt: ah? une fan de saez ?
- Marta: viiiiiiiiiiii haaaaaaaaaaa(nan ch'uis pas une hystérique! lol)
- Tilt: lol ... le concert était vraiment bien !! (quoi chuis méchante ? mais non je cherche pô à te dégouter voyons)!! ;) mais il passe souvent, t'auras bientôt l'occasion d'le voir !!! (on y croiiit)
- Tilt: Gros bisous à tous ! A dans 15 jours :)
- -Para-Doxa-: J'ai vu que tu avais un lien à mon ancien joueb... Je laisse un brindille ici en te disant que je lis toujours :) A bientôt ! Marie
- Tilt: vi en effet j'ai un lien ! j'aimais bien ta façon d'écrire, ça me manque :) !! Gros bisous
- Katja: Alors, cette rentrée ??
- Tilt: bah hum ... comment dire ? .. normale ? ouais ça définirait bien !
Assise sur la balustrade du pont, elle balance ses pieds dans le vide au rythme de la mélodie qu’elle sifflote tout bas. Le vent la fait frissonner un peu mais elle s’en fiche. Elle préfère quand il y en a, ça fait voleter ses cheveux et gondoler sa jupe. Puis ça fait des rides sur l’eau qui chuinte quelques mètres sous elle. Sautera ? Sautera pas ? Elle ne sait pas encore. Faut d’abord qu’elle finisse sa chanson. Elle a fermé les yeux, se concentrant sur les notes à prononcer. La la lala la. Il fait tout noir autour, mais c’est sans importance, ça s’accorde avec la couleur qui tapisse son âme. Elle sent la tension naître dans son esprit alors elle chantonne un peu plus fort, pour ne pas écouter. Pour ignorer. Mais les souvenirs affluent, lui rappelant la raison de sa présence sur ce pont rouillé. Elle hausse encore le ton et plisse les paupières. Se balance plus vite. Pour oublier. Mais les souvenirs la rattrapent. Jamais été assez rapide pour les distancer.
Ce couple dans la rue, tout à l’heure. Ils se sont embrassés et quand il s’est redressé elle a vu son visage. Elle a crispé les poings, s’est enfoncé les ongles dans la peau. Non ! Et pourtant c’était bien lui. Celui à qui elle avait offert son cœur. Comment ? Pourquoi ? Un homme s’est retourné vers elle. Elle a baissé la tête. Il a du l’entendre, son cœur, se fendre en deux. Sur le coup elle n’a rien ressenti, ne comprenait pas bien. Elle n’imaginait pas. Ses pensées tournaient dans le vide. Il l’aimait, il lui avait dit, ça ne pouvait pas être lui. Sûrement une erreur. Mais les minutes ont passé et la vérité s’est imposée. Les larmes ont vite afflué à ses yeux. Et elle avait beau serré les poings de toutes ses forces, elles se sont mises à couler sur son visage. Ca lui a fait si mal. Elle ne pensait pas que … lui. Non pas lui. Elle lui avait fait confiance. Elle aurait du s’en douter qu’il ne fallait pas. Mais elle croyait, elle avait espéré que, peut-être, ce serait différent. « C’est ma faute, tu crois ? ». Pourtant elle avait fait de son mieux. Elle lui avait tout donné d’elle. Et voilà qu’il venait de briser le plus beau : son amour et sa confiance. Elle les avait entendu se briser sous le choc, exploser à ses pieds en morceaux. A l’intérieur, c’était un véritable cataclysme, la douleur se déchaînait et la déception s’infiltrait partout, ne laissant que ruines et cendres. Pourtant elle était encore debout. L’impression que le sol venait de se dérober sous ses pieds mais que son corps restait droit. Cette envie de tomber, là maintenant, pour ne plus les voir, chuter et oublier la tristesse dans sa poitrine.
Elle était arrivée là. Un pont rouillé en équilibre au-dessus d’une eau silencieuse. Elle avait enjambé la balustrade et s’était assise sur le rebord. C’était tout vide à l’intérieur de son corps, comme si le néant s’était installé en elle. Alors elle avait chantonné pour combler le creux. Remplir ses oreilles de sons, faire travailler son esprit en le faisant fouiller dans sa mémoire les notes oubliées. Mais ça ne suffisait plus. La faille s’agrandissait. Une larme glissa sur sa joue, suivit la courbe de son menton et s’élança dans l’eau. Elle l’accompagna du regard mais elle se fondit dans l’obscurité. « Peut-être que moi aussi si je saute, je disparaîtrai comme ça ».
Alors elle essaya, en priant le vent de faire tourbillonner ses cheveux et de soulever sa jupe une dernière fois.
Viens, ça va aller. Promis. Tu n’auras plus mal. Je vais prendre soin de toi, effacer les larmes, combler le vide de ta poitrine. N’aie plus peur. Je sais bien que tu n’as pas confiance mais laisse-moi te montrer. Le soleil. Je serais doux. Prends ma main, lève la tête. Là, tu vois, dans mes yeux. La flamme, c’est pour toi. Alors desserre ton cœur, laisse moi entrer, un peu. Je veillerais à ne rien casser. Je m’y ferais une petite place.
Rassure-toi, je t’aime, vraiment. Je chercherai la clef, aussi longtemps qu’il le faudra. Je t’aime. Sans relâche et un jour je libérerai tes sourires. Un à un ils s’égrèneront dans le ciel de notre amour. A force de tendresse je recollerai les morceaux. Petit à petit les pleurs se tariront. Je te promets. J’y arriverai.
Ne doute pas. Tout se passera bien. Ne recule pas comme ça. Laisse-moi approcher. Je vais faire attention. N’aie pas peur. Mon effarouchée.
Allez, viens.
Prends ma main.
Et serre.
Serre fort.
On va s’envoler.
Un peu plus haut.
Elle n’a pas sa place parmi vous, pauvre être nuisible, gerbant d’hypocrisie, d’attentions feintes. Tu n’as rien à faire ici. Laisse leur la place, incline-toi. C’est ce qu’ils veulent depuis le début, peu importe que ta fierté te susurre de ne pas leur céder. C’est pour ton bien, écarte toi. Regarde les passer, t’écraser de leurs pas si lourds. Tu t’étais promis de résister à leurs attaques, aux poids de leur coups mais ça ne sert à rien, ils finiraient par te tuer alors abaisse-toi. Plie tes genoux, serre les poings, fais comme si et ignore les particules de ton corps qui crient devant l’abandon. Joue la comédie, n’oublie pas de sourire. Ces sourires menteurs que tu connais si bien. Trop de choses mauvaises naviguent en toi, tu n’es pas digne, tu ne mérites pas. Tu es destinée à perdre alors devance le destin et retire-toi toute seule. Quitte le jeu. Baisse la tête, en retenant tes larmes. De quel droit pleurerais-tu ? C’est de ta faute. Tu es mauvaise, tu n’as pas ta place. Si tu n’étais pas comme ça, tout serait différent. Tu gâches tout. Tu sens leurs regards méprisants peser sur tes épaules, la pitié que tu leur inspires. Ils n’osent même pas te toucher de peur de se salir, de se tâcher avec ta faiblesse qui sue par tous les pores de ta peau.
Tu ferais mieux de mourir. Personne n’a besoin de toi.
Ils te détestent
L’accablement, la solitude. Le sentiment d’être mauvaise, gênante, de ne pas avoir de place. « Dis, je suis une intrus ? ». J’ai les yeux qui brûlent à trop retenir les larmes, les muscles douloureux, courbaturés par la violence des sanglots. Ceux qui montent de mon ventre et secouent mes épaules. « Je vais mourir, tu crois ? ». Parce que je n’ai plus de force. Je ne fais que m’enfoncer, à chaque pensée un peu plus. Trop épuisée pour lutter. Sans force, sans cœur. Démolie. Un mal de tête permanent. L’impression que le sol tangue, que tout va s’écrouler. D’un moment à l’autre. Tomber. « J’ai peur ». Parce qu’à n’importe quel moment, mes barrières peuvent s’effondrer, la forteresse que j’ai érigée éclater sous la pression des fissures. Y a trop de failles dans ma tête. Ca s’agite, ça tremble. Des remous qui submergent mes pensées, parfois. Un ouragan qui guette, qui pourrait tout briser. « Je vais avoir mal, encore ? ». Je déteste la vérité. Elle comprime ma poitrine. Il fait tout noir autour. « C’est la réalité, tu crois ? ». C’est si moche ici. Faudrait colorier, rajouter des pastels. « Tu sais, c’est pour ça que je suis comme ça ». Qu’il y a tant d’obscurité tapie dans mon âme. Je n’aurai pas dû ouvrir les yeux. J’ai si froid maintenant. L’étreinte glacée de la vie.
C’est si moche ici.
La dernière étincelle a été soufflée par la vérité. Cette vérité qui fait trembler mon cœur. Parce que tes lèvres sur les miennes, c’est un mensonge. Une illusion que j’ai piétiné pour ne pas qu’elle s’enfonce trop dans mon cœur. Il était temps, même si un peu tard … ça a saigné d’amertume. Je n’existe pas pour toi, en tout cas moins qu’elle. Je n’avais pas compris. Mon esprit turbulent s’efforçait d’espérer, il se répétait « peut être que…» mais il n’a réussi qu’à se faire encore plus mal. Un peu plus fort. Quand la lumière s’est faite, c’est pourtant l’obscurité qui m’a ravagé. Vous voir ensemble, comprendre que moi, je n’aurai jamais droit à un de ces moments avec toi, au soleil. Parce que je ne suis pas elle. Pourtant quand le néant nous enveloppe, ce sont mes épaules que tes bras entourent, mes lèvres que ta bouche effleure. Quand il n’y a que nous, c’est de la tendresse qui transparaît de tes yeux et non cette détestable lâcheté.
J’ai été en colère, tellement de fois, mon esprit se heurtait au mur de l’incompréhension. Ce mur contre lequel je me jetais, m’écorchant douloureusement, recommençant inépuisablement. Je voulais y croire, de toutes mes forces. Y croire même si les voix insidieuses de la raison se moquaient de moi. Je les entendais rire quand les sanglots m’étouffaient. Elles murmuraient qu’elles m’avaient prévenu, que je n’avais rien à attendre de toi. Je pensais que j’aurais peut-être pu faire battre ton cœur un peu plus fort, mais c’est le mien qui s’emballait d’épuisement dans ma poitrine.
Je crois que je te déteste. Un peu. Ce n’est pas juste. Qu’ai-je été pour toi ? La question me hante et je la repousse inlassablement, je ne veux pas de la réponse. Je t’ai donné mon être, tu l’enlaçais quelque fois mais quand les visages apparaissaient tu le lâchais, le laissant sombrer.
Ne me touche plus. Je ne supporterais pas, tout me reviendrait en mémoire, nos caresses, nos sourires. Le frôlement de ta peau sur la mienne déclencherait des frissons au souvenir de ceux que nous partagions.
Je ne veux plus de ce monceau d’excuses dissimulées dans ton regard.
La plaie est béante et tous mes espoirs s’en écoulent beaucoup trop vite. Je ne te laisserai pas t’y engouffrer, pas pour tout recommencer.
Parce que cette fois je ne tiendrais pas.
Elle les regarde de toute sa noirceur.
Deux âmes perdus. Si proches l’une de l’autre.
Un peu bancal. Avec des sentiments recousus un peu partout. Sûr qu’on n’est pas très crédible tous les deux. Nos cœurs raccommodés à coup de sourires, d’étoiles. Il nous fallait bien ça. Au moins toutes ces lumières pour faire revenir le soleil.
Un peu maladroit, on s’accorde tendrement. Et nos regards qui s’abaissent face à la vérité. Il suffit de ma main dans la tienne.
Emportés par le souffle de mon sentiment que ton être ne rejoindra jamais. J’aurai aimé être un homme … pour t’avoir.
Lire des éclats d’amour dans tes yeux. Pour que les miens cessent doucement de pleurer.
Que tu me fasses un peu de place, là, à gauche, dans ton cœur cabossé qui scintille d’idéaux. M’envelopper dans tes rêves le temps d’une illusion.
Notre entité qui sonne joliment faux. Comme un goût de mensonge caché derrière.
Peu importe. Jouons le jeu. Même si je ne peux que perdre.
Je ferais semblant de ne pas voir tes regards frôler leurs corps.
Du noir sur mes cils, du rose à mes lèvres, une larme de rouge. Essayer de te séduire. Même si notre chemin se perd.
Fermer les paupières quand je t’embrasse pour ne pas voir l’amertume dans tes iris.
Faire comme si …
Parce que je t’aime, que ce n’est pas juste, qu’on n’y peut rien.
J’aurai aimé être de ceux que tu désires. De ces personnes masculines qui te plaisent tellement plus que moi.
Serre ma main, chuchote des mots doux à mon oreille, même si c’est de la triche.
De toute façon je ne sais plus discerner la vérité.
Je ne veux que la mienne. Je cache le reste, le peins de mes couleurs pour qu’il s’arrange à ma réalité.
Quand on se ballade, nos doigts emmêlés, on n’aurait presque l’air d’un couple comme tous ceux que l’on croise, que j’envie. Mon pauvre sourire qui ruisselle de regrets. Oui, en effet, on en aurait presque l’air. Presque ... Mais pas tout à fait. Jamais.
Il suffit de ma main dans la tienne.
Elle a l’air si fatigué …
Les traits défaits et ses mèches évadées … elle regarde dehors.
Que voit-elle ?
Peut être, comme moi, qu’elle ne voit rien ?!
Des grands yeux verts qui fixent les larmes que pleurent les nuages.
J’en vois qui apparaissent aux coins de ses beaux yeux.
Elle baisse la tête, soupire.
Allez tiens le coup
S’il te plait …
Je la vois qui frissonne, passe ses mains sur ses bras, pour se réchauffer.
J’aimerais poser ma main sur la sienne, lui dire que tout va aller mieux maintenant, que je suis là, qu’on est deux. Je voudrais qu’elle repose sa tête sur mon épaule, le temps d’un rêve.
Mais je reste à la regarder.
Elle a posé ses mains sur ses genoux, fermé ses paupières.
Courage …
Je vais te tenir la main, t’aider à avancer.
Elle relève la tête, encore plus épuisée …
Ne pleure pas, je vais cueillir tes sanglots sur le bord de mes doigts.
Elle passe ses mains sur son visage, pour se cacher, s’apaiser.
Un rayon de soleil qui effleure son visage.
Ca va aller.
Un peu de lumière pour éclaircir ton obscurité.
Même si ce n’est qu’un peu
Minuscule, repliée …
Un monsieur s’est approché, s’est accroupi. J’ai relevé la tête, juste assez pour voir les étoiles dans ses yeux. Il a relevé mon menton, remis en place mes mèches éparpillées. De l’aide … enfin … le masque qui tombe et toutes mes frayeurs qui cèdent. Pleurer comme on crie. Pour me vider. Ses bras qui m’entourent. Noyée dans mes sanglots. Rattrapez-moi.
Il a chuchoté … des mots, des caresses. Pour me calmer. Mais j’ai si peur, tu comprends ? Il a posé ma tête sur sa poitrine. Soufflez sur mes paupières. Tout doucement. Il a pris ma main. Mon cœur surpris … j’ai serré, empoigné de toutes mes forces. Pour me raccrocher.
Dis monsieur tu veux bien rester encore un peu ?
Un vrillement dans ma tête. Mon réveil en sursaut.
Perdue dans mon lit …
C’était un rêve … ce n’était qu’un rêve.
Dis monsieur tu veux bien revenir ?
Juste un peu … pour pas me laisser toute seule.
S’il te plait.
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