Tears welled up in her eyes
J'ai froid
Je suis en état de délabrement avancé
Je pense que je vais arrêter de penser
J'écoute unbreakable Scorpions
J'ai envie de calme
Il faudrait que je trouve un sens à tout ça
Tu sais des fois je m’en veux d’être là ! De profiter, en quelque sorte de toi ! Parce que donner de l’amitié à qui veut de l’amour, c’est comme offrir à manger à quelqu’un qui meurt de soif ! Et que ce n’est pas juste !!
Il a dit que pour l’instant tu tenais. Etre mon ami, passer autant de temps avec moi sans pouvoir esquisser les gestes qui hantent tes rêves, en fixant mes lèvres et mon corps sans pouvoir les toucher. Pour l’instant il tient, mais sur le long terme je ne sais pas.
Moi je sais, je vais fendiller ton cœur !! Tu vas le sentir craqueler petit à petit jusqu’à ce qu’il tombe en morceaux. Je vais casser ton cœur et pourtant même à ce moment tu détourneras les yeux pour faire comme si il battait toujours normalement. Alors qu’à chaque regard croisé il crisse d’amertume.
Vois-tu je sais déjà ce qui va se passer. L’anéantissement qui te guettera le soir, quand tes pensées tourneront trop vite. Parce que je casse tout et que ton cœur ne fera pas exception à ma folie destructrice. Je ne fais pas exprès. J’essaie de faire attention, d’être délicate, mais toujours, tout m’échappe des mains pour se briser. Il n’y a que des décombres sur ma route.
Pour l’instant il tient mais viendra l’heure où tu t’écrouleras parce que tu as beau être empli d’amour, ça ne te préservera pas, bien au contraire. Et qu’à force d’attendre, tu vas mourir. A me côtoyer ainsi, tu joues avec le feu et ton cœur se consume. Un suicide hors normes. Fait d’amour et d’espoir. Je serai ton assassin.
Il faudrait que tu fuies. Que tu prennes la mesure du danger qui te guette, qui a déjà commencé à pomper dans tes forces, au lieu de rester à mes côtés, à t’écorcher sur mon être qui ne sera jamais tien.
Moi je n’ai pas de courage. Je pourrai t’éloigner de moi. Pour te préserver. Mais tu ne comprendrais pas. Tu riposterais. Je fais ce que je veux. Certes, mais tu ne sais pas ce que tu fais, alors je dois prendre les décisions à ta place. J’aurai assez de courage pour partir, mais pas suffisamment pour te tenir à l’écart. Je n’ai pas assez de courage pour deux.
Et je suis égoïste. Parce que les moments à tes côtés me dessinent un sourire, qui perdure, qui reste jusqu’au soir. Et que je ne veux pas perdre ça. Alors je préfère t’écarteler peu à peu. T’offrir mes rires et mes airs boudeurs pendant que tes entrailles pleurent devant ce visage que tu n’embrasseras jamais. J’aimerais tellement que tout soit différent.
Mais rien ne se passe jamais comme on voudrait. Et je suis trop seule pour te laisser partir. Puis même si je t’en laissais le choix, tu ne partirais pas. Tu ne comprends pas. Tu baisses la tête, étouffe les larmes de ton cœur mais il n’est pas immortel, à l’ignorer ainsi il va céder et se répandre en gouttes d’amour inutile.
Et je me tiendrais devant toi, avec pour seule arme, mon être. Parce que ce sera lui qui t’aura achevé. A trop me frôler on s’écorche.
J’ai pourtant essayé de te prévenir. Mais tu n’écoutes pas.
Je vais te tuer.
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